Le SE-UNSA appelle les personnels à la mobilisation le mardi 26 janvier en signant cette pétition.
Destinataire : Personnels de l'education nationale
Depuis plusieurs mois,
alors que le SE-UNSA et sa fédération ne cessent d’interpeller le ministre de l’Education
nationale sur l’état d’épuisement professionnel des personnels quant à leurs
conditions de travail le gouvernement a choisi de faire la sourde oreille.
Pilotage défaillant et errements gouvernementaux de
tous genres, ordres et contre-ordres : autant de dysfonctionnements qui
fragilisent les équipes.
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De meilleures conditions de
travail : Effectif des élèves, remplacement, RASED en nombre suffisant, Vie
scolaire : CPE, AESH, AED,
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Une revalorisation salariale,
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Des moyens supplémentaires : le
recrutement de la liste complémentaire pour pallier le manque de remplaçants,
dans le double contexte d’une crise sanitaire majeure et de la mise en œuvre
des réformes du lycée général et technologique et de la voie professionnelle,
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La non fermeture des 47 classes
dans les écoles,
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Une dotation de postes dans le second
degré,
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Une dotation spécifique
nécessaire à l'accroissement du régime de décharge de certaines directions
d'école et à la création des CLA (Contrats locaux d’accompagnement) et des
quelques moyens supplémentaires s’y afférant,
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La suspension des 64 suppressions
de postes en collèges et en lycées,
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Des DGH abondées pour maintenir les
enseignements en demi groupes et les options
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Le maintien des personnels infirmiers au
ministère de l’éducation Nationale pour la réussite scolaire et éducative,
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Un volet de HSE suffisant pour financer
les projets,
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La mise en place d’une
expérimentation de Territoire éducatif rural » dès la rentrée de septembre 2021.
Cette liste, non exhaustive, est révélatrice des maux dont souffre
l'Education Nationale. Le malaise des personnels est d'autant plus profond
qu'ils se reconnaissent de moins en moins au sein d'une institution qui ne les
respecte pas et les malmène et dégradant, ce faisant, le service public et
laïque d'Education.
Selon le calendrier ministériel, c’est en février qu’on devrait connaître
les intentions du gouvernement à l’issue de son Grenelle de l’Éducation.
Pour le SE-UNSA et sa fédération, ce sera le moment pour juger et envisager la
construction d’une journée d’action qui devra alors être décisive comme l’avait
été, par exemple, celle du samedi 30 mars 2019 contre une partie de la loi pour
une École de la confiance.
En attendant cette échéance de
février, le SE-Unsa agit dans les espaces de dialogue social actuellement
ouverts ainsi qu’auprès de l’ensemble des décideurs pour faire entendre la voix
et les revendications légitimes des personnels.
Alors, pour exiger
d'être reconnus et respectés et refuser
de subir sans réagir,